Luttopia et le projet d’habiter comme action collective

« Un projet ne se développe jamais dans le droit fil des objectifs qu’il s’est fixé lors de son lancement. Il se décale progressivement par rapport à ses propres énoncés. Cet écart et cette prise de distance sont consubstanciels à son développement » (P. Nicolas-Le Strat, 2007, 77).

Pas d’avancée linéaire du projet donc. Tout projet ne peut rester figé à des ressources de départ et à un horizon limité de possibilités. Parce qu’il est réactif et réceptif à son environnement, ouvert aux nombreuses interactions, mais aussi aux difficultés et imprévus qui surgissent, il peut être défini comme un processus qui opère par médiation et déplacements successifs, en fonction des évènements auxquels ils se confrontent ou des épreuves qu’il doit surmonter. ..

Cette incertitude intinsèque au projet permet sa reformulation partielle ou globale, permet des réajustements permanents, d’agencer de nouveaux horizons…

Le squat Utopia 002 situé rue d’Assas malgré les menaces d’expulsion poursuit ses expériences alternatives, ses expériences sociales et politiques nouvelles : des pratiques de résistance par un travail interstitiel. Une intrusion a pu ainsi faire vasciller les repères, les positions : des précaires, des Sans (papiers, logement, emploi..) sont entrés par effraction et s’invitent là où ils n’étaient pas attendus. Ceux qui sont exclus imposent ainsi leur présence pour mettre en visiblité ce qui faisait absence ou manque et prendre à contre pied la politique urbaine …

L’acte d’occupation a pu faire événement et réouvrir la situation en entrouvant des possibles…
L’interstice apparaît comme un espace privilégié permettant de faire émerger les questions et les hypothèses refusés par le modèle dominant – des mouvements de rupture et des chemins de traverses pour dire une multiplicité de devenir niés, méprisés, ou délaissés… qui peuvent ainsi prendre le dessus et s’imposer. (P. Nicolas -Le Strat, 2007, 17).

Cet acte d’occupation apparaît comme un puissant opérateur politique et social car il institue un rapport de force et en même temps il le détourne pour lui ouvrir de nouvelles finalités : l’acte d’occupation est source d’expérience et construction de relations sous la forme de coopération et d’alliance d’acteurs dans une volonté de socialité, un désir de « commun » mais selon des modalités nouvelles et inventives.

Une logique d’engagement (construction d’une scène alternative) est en oeuvre mais aussi une implication (comme expérimentation) pour constituer un rapport de force et créer de nouvelles formes de communauté et de vie… Ce collectif occupant est un sujet, une subjectivité active et offensive, située et contextualisée…, faisant oeuvre d’expérience, impliquant des savoirs portés par des militants, des professionnels, des citoyens…( P. Nicolas -Le Strat, 2007)

C’est par là entendre le projet d’habiter dans son intention avec ses modalités d’appropriation : des besoins vitaux, un sens plus ou moins conscient de la demande, un registre symbolique à comprendre dans un contexte de crise et d’insécurité sociale.. C’est aussi aborder la question du care pour soutenir l’intentionalité de l’habiter…

Habiter comme intentionalité

Habiter, ce n’est pas seulement s’abriter, rappelle Salignon, car l’homme n’est pas seulement soumis au besoin. Autrement dit, la « maison » ne peut se réduire au « logement ». Avoir un « chez soi », en faisant référence « au soi », c’est à dire au point d’intimité de l’homme, ne peut se résumer à « occuper un logement ». Pour autant, ce sentiment d’avoir un « chez soi » reste difficile à représenter, figurer, verbaliser car il s’agit de suggérer l’intime de l’homme où se tisse dans une même étoffe ses liens innombrables et silencieux avec les lieux.

Mais habiter un lieu, c’est aussi le partager avec les autres. « Construire un espace habité, c’est donner les moyens à chacun d’apporter les fils différents, et de couleurs diverses parfois de sa propre histoire pour tisser avec d’autres une nouvelle histoire » (Salignon, 2010, 14).

Le projet d’habiter est à donc à décliner comme enjeu d’un véritable habitat, comme un art des lieux à habiter, comme rapport existenciel au monde… La question de l’habitat es à penser comme projet de nouer le dedans et le dehors, le proche et le lointain, l’intime et le commun, le logos et le topos…

Se rappeler que l’habiter, c’est à dire le rapport de l’homme à l’espace, reste lié à une forme réalisée en un temps et un lieu donnés avec des « attributs », mais il ne peut toutefois se réduire à cette expression : il reste à penser comme condition de possibilité des habitants (Salignon, 2010, 23).

L’habitat à la fois comme lieu de passage et lieu de présence : autour de la présence de et dans l’espace, c’est penser la possibilité de faire co-habiter le passé et le futur dans un présent qui ne cesse d’évoluer vers de nouvelles formes.

Au cœur du projet d’habiter de chacun, se révèle une diversité des modalités de demande pour en constituer un champ ouvert fait de besoins vitaux, mais aussi de dimensions plus ou moins conscientes et d’enjeux symboliques propres à l’habitat. Une multiplicité d’acteurs sont là avec une pluralité de demandes dont le droit au logement ne peut se résoudre ni se résumer à un droit à l’abri ou à un toit pour tous…

Pour autant ce droit au logement assume une dimension particulière qui est celle de la permanence de l’homme sur son sol, sa terre et dans son espace… « L’habitation est liée à la manière dont l’homme se sent citoyen dans l’Etat. Si l’habitat ne remplit pas cette forme et cette fonction, l’homme se sent en partie exclu où il demeure, où il est et où il a vocation d’être » (Salignon, 2010, 18).

L’habiter fait référence à un espace double rappelle l’auteur : un sol habité et une habitation, un « chez soi » qui dit donc, dans une dialectique, quelque chose du sujet, de son intériorité et aussi un « dehors », qui évoque sa provenance et son advenir (un historial). La perte de l’un de ces deux principes a des effets dévastateurs.
« Le chez soi » reste difficilement définissable par des décideurs, ni ne peut se réduire à la seule dimension économique, comme bien marchand ou bien de service : « Habiter est à la confluence de l’historialité de tout être humain et de l’intentionalité qui est la visée en devenir de toute personne » (Salignon, 2010, 26). Si l’historial est du côté de la liaison, du symbolique…, il est peu représentable mais la dimension poétique, esthétique permet d’en dire quelque chose.
Quand à l’intentionalité de l’habiter, elle est du côté du sens : l’habiter est au cœur de l’espace-temps des projets, des transformations, des appropriations et des identifications… L’intentionalité est prise entre visée formelle et visée subjective afin de définir un contenu précis.

Le soutien dans l’espace habité est alors important, le soutien étant le soin apporté, nous dit Salignon, à la dimension architecturale, afin que les habitants se sentent pris en compte et puisse prolonger ce soutien par une transformation de l’espace, des relations, des appréhensions, des représentations….
Soutenir pour ainsi permettre à tout un réseau de possibilités, d’intentionalités d’émerger afin de situer l’habitat comme espace en devenir… L’inachèvement de l’espace habité peut être travaillé de plusieurs manières et ouvrir des directions à questionner dans ses différent usages et conceptions possibles. Le mouvement d’intentionalité fait que l’homme est actif parce qu’il peut recueillir ce qui lui est donné : alors, il y a dépassement de l’affect et de l’intériorité pour se construire par une rencontre. L’intentionnalité reste un guide constant de ce qui fait la nature de l’ouverture de l’espace habité à toutes sortes d’initiatives.
En conduisant l’inachevé, l’intentionalité rappelle l’ouverture des possibles : le soutien en forme d’accueil dans un espace et un temps donnés intervient pour ne pas assister ou imposer à l’homme mais lui permettre de trouver ses racines et se sentir dans le temps du possible… (Salignon, 2010)

Le care pour questionner le souci des autres et la responsabilité

Le care pour questionner la mise à l’écart politique du souci des autres. Au delà de la justice et de la morale, le care fait référence à l’expérience menant à l’empowerment, à l’augmentation du sentiment de puissance pour un pouvoir d’agir… La dynamique de l’empowerment est à définir comme reconfiguration du rapport social, comme enjeu conflituel : en venant faire rupture, troubler la disposition convenue des places et des légitimités, en se confrontant à la fabrique institutionnelle des puissances et impuissances (Nicolas Le Strat, 2015).

Il s’agit de faire référence à Tronto : l’auteur engage à formaliser en savoirs des expériences ou des activités qui apportent une réponse concrète aux besoins des autres (travail domestique, de soin, d’éducation, de soutien, d’assistance…) et surtout en affirmer la dimension politique en rappelant l’ensemble large des activités et des protagonistes qui y participent…
Cette théorisation et cette politisation du care intervient à un moment historique et questionne le souci des autres dans une société démocratique. « Le care est une activité caractéristique de l’espèce humaine qui inclut tout ce que nous faisons en vue de maintenir, de continuer ou de réparer notre « monde » de telle sorte que nous puissions y vivre aussi bien que possible. Ce monde inclut nos corps, nos individualités (selves) et notre environnement que nous cherchons à tisser ensemble dans un maillage complexe qui soutient la vie » (Tronto, dans Molinier et al, 2009 37) .

Actuellement la qualité des soins et des services apparaît dans nos sociétés démocratiques comme un critère principale de civilisation mais toutefois la volonté politique reste incantatoire. Politiser le care selon Tronto, c’est prendre conscience que l’on en est tous bénéficaire mais que la complexité de ce travail apparaît seulement quand il n’est pas fait ou mal fait ! Politiser le care, c’est rompre avec le monde enchanté des priviliégiés qui bénéficient de plus de care que les autres et révéler le silence du care des autres (femmes, catégories sociales dominées, populations immigrées…). Quand le care commence à être pensé pour ce qu’il est, c’est à dire un travail, il fait apparaître des niveaux de responsabilités organisationnelles et politiques : c’est à dire des responsabilités fragmentées pensées selon des lignes de genre, de classe sociale, d e « race »… et non pensées pour que soit réalisable un care de meilleure qualité pour les destinataires quels qu’ils soient.

Une réflexion sur le care ouvre sur des savoirs à requalifier ; c’est rapeller aussi nos multiples interdépendances et la vulnérabilité de tous. L’éthique du care demande une reconnaissance du care que l’on doit aux autres, une reconsidération des bases de la citoyenneté pour inclure les exclus, les Sans (logis, papiers, emploi…) que l’on assiste sans leur permettre de (re)trouver un pouvoir d’agir…

La politisation du care implique de se frotter aux autres, à leur point de vue, à leur expérience dans une logique de la rencontre. C’est surtout ne pas ignorer la dimension organisée de ces relations et du travail…

Une mise en oeuvre politique du care, c’est traverser des frontières entre le privé et le public, entre des disciplines (le souci de soi comme catégorie psychologique, le souci des autres comme catégorie sociologique, le souci du monde comme catégorie économique et politique)  ; c’est faire un travail conceptuel et théorique ainsi qu’un travail de terrain avec et pour les acteurs concernés par les problémes qui comptent le plus ; c’est penser des actions de transformation des situations concrètes et structurées par les organisations, les institutions qui entravent ou favorisent les réponses à apporter… (Molinier, et al, 2009).

Quelle problématique au cœur de l’habiter et du souci de l’autre : quels possibles peuvent  se mettre au travail quand on se donne les moyens de mobiliser des ressources pour répondre aux souhaits et attentes des occupants ?

Inaugurer avec les occupants du squat un mode d’habiter et de vivre ; apporter un soutien dans l’appropriation des lieux, dans le mouvement de la vie et le projet d’habiter.
Accompagner les habitants dans l’approppriation d’un langage, dans la construction de leurs phrases propres et en commun…
Favoriser un espace qui soutient un réseau d’intentionnalité double (technique et social) pour avoir un impact sur le rapport aux autres, au lieu physique, aux institutionnels, et autant sur le plan individuel que collectif…

L’accueil
Un temps pour accueillir et travailler au soutien d’une population qui arrive dans l’espace avec ses représentations, ses anciennes pratiques et anciennes conduites.. C’est penser le pouvoir être ensemble, de vivre ensemble dans la ville, c’est aussi l’accueil de la ville… Pouvoir redonner à l’homme sa dignité, l’accueil comme acte et pratique infinie, qui ne cesse janmais d’être un accomplissement. Donner aussi aussi à l’espace du rituel sa dimension symbolique et fonctionnelle et partager l’un avec l’autre ses propres intentionnalités (Salignon, 2010)

L’intime et le « commun »
Trouver une articulation entre l’intime et le « commun » : le jeu du possible entre tout ce qui nous soutient dans l’intimité du « chez soi » et ce qui représente un dehors… Le point d’intime est ce qui ne se donne pas à voir, ni à entendre et demeure le point d’invisiblité et d’irreprésentable…, mais il est aussi à chercher à l’extérieur. Le mouvement est alors possible parce que tout être est constitué par un fond de vacuité, qui le conduit à cet« hors de soi avec soi » (Salignon, 2010).

Rappeler le projet « du vivre ensemble » et la définition de la liberté comme ce qui échappe à l’emprise de systèmes de déterminations et de rationalité … C’est rappeler que tout espace public répond à la question du sens du partage et n’a pas comme finalité de venir combler un manque mais au contraire de venir le relancer. L’espace public, le commun n’a de raison que de relancer le désir autour d’un manque radical qui conditionne la nature de ce partage et de l’être ensemble… Or ce manque ne peut être déterminé ou maitrisé par un quelconque décideur, maitre d’ouvrage, car c’est ce manque qui est source de désir et bien l’essence de la démocratie. Pour autant celle-ci se trouve de plus en plus menacée par des processus de confiscation du manque (Salignon, 2010, 122).

Le dedans et le dehors
Soutenir une appropriation de l’espace qui articule les dimensions du dedans et du dehors ; cette articulation de l’habiter comme point central dans ces deux termes essentiels : la nature comme fonction mythique et réelle de mise à l’écart des conflits, comme retour à l’univers de l’enfance, au mythe de l’enracinement, lieu du calme et du repos, espace de ressenti, de l’esthétique vivante, comme permanence intemporelle…

« Habiter est donc une visée totale de l’être de l’homme , il participe à la fois à la ville et de son offre, ainsi que de la campagne et de son ressourcement »  (Salignon, 2010, 51)

Soutenir une pensée créatrice et le renouvellement des idées. Face aux réponses de la puissance publique, sortir des interventions prédéfinies et prédéterminées, sortir des orientations préétablies des organisations spécialisées ou fixées par les organismes publics (Salignon, 2010 ; 101)
Reconnaître les signes nouveaux et les processus de transformation, (re)donner à tout citoyen des appuis véritables en vue d’installer et d’approprier ses « modalités d’habiter ».
Le sens du projet est de rendre possible l’accès à la ville : habiter, marcher, contempler, pratiquer, consommer ; il s’agit aussi de sortir des projets qui ne constituent qu’une scène économique et financière sans véritable sens de la rencontre.

Le proche et le lointain
Le « chez soi » évoque l’intime et l’intimité mais aussi le lointain quand il s’agit d’en prendre la distance, d’être ouvert à l’infini du monde, à l’altérité, à tous les dehors, à l’économique, les autres, les loisirs, les menaces et les difficultés qu’ils représentent…

Une tension, un rythme comme dimension esthétique et éthique à la fois… Sortir des clivages avec les autres espaces de la ville… Soulever la question des savoir faires autour des espaces et des biens publics : comment négocier, apprendre réciproquement la co-gestion de l’espace de la ville.. La soumission trop rapide aux décideurs ou au scientisme laisse la place aux allégeances , aux répétitions inadaptées, à la négation des usages et des usagers

Le projet part de l’échange pour aboutir au partage mais il n’est pas une conception vide de contenu. Le projet articule les différences sans les combler, c’est à dire sans les donner en tant que telles : penser les différences et revenir vers des intensités mais en préservant la part de hasard, d’énigme, qui en fait sa singularité… Tout projet s’inscrit dans un horizon temporel dans un passage incessant du constitué et du constituant …

Laisser la place au procesus du projet et non à la procédure : c’est être en rupture avec la volonté de rationaliser et maitriser au niveau technique et scientifique pour instaurer la rencontre dans la construction de la cité. Faire advenir un sens nouveau et donc jamais définitif dans la gestion commun du bien public qui n’appartient à personne et qui doit ouvrir à des pratiques et des reconnaissances mutuelles.
« C’est redonner aussi une certaine dignité à l’action commune, à la mobilisation collective autour d’un projet politique… Agir en partenaire dans la transformation de l’espace inscrit, dans la dimension politique de l’être ensemble (Salignon, 2010, 124)

Conclusion

On voit l’importance d’une mise en commun des savoirs faire institutionnels, publics et privés, des savoirs universitaires transdisciplinaires, des diverses concertations entre services et acteurs multiples..
Avoir le courage politique et institutionnel de montrer le besoin de déconstruire et repenser les termes et les représentations catégorielles ; de pointer les failles de la politique sociale qui se construit sur le registre du manque : « les Sans » (ressources, famille, logement..) pour désigner des publics cibles à partir de types de rupture, de leur cumul et penser un retour « vers » à partir d’une multitude de dispositifs mais qui ont la difficulté de répondre de façon plurielle… (Rouay Lambert, 2014).
De questionner les relations assymétriques aux travailleurs sociaux et les définitions différentes à la question de l’autonomie dans les jeux de négociation des normes dans la société…(Pétiau, Pourtau, 2014).
De soutenir l’empowerment des collectifs occupants et résistants, c’est à dire une habilitation, une légitimation et une compétence à le faire (en appui d’une vraie éducation populaire… ( Christian Maurel, 2010)
Deux enjeux sont à rappeler autour de l’empowerment :
– il s’agit d’un « faire politique » avec un pari méthodologique : l’empowerment est à produire et à élaborer collectivement, dans et par l’expérience, dans et par la critique des institutions, dans et par la confrontation avec les rapports sociaux dominants.
– l’attribution et l’affectation du pouvoir d’agir ne peut-être faite à un individu ou à un « collectif » idéalisé, mais à des dispositions, conçues, expérimentées et par une disponibilité reconquise (de temps, de lien, d’imaginaire, de pensée…) (Nicolas Le Strat, 2015).

Bibliographie

Molinier Pascale, Laugier Sandra, Paperman Patricia
Qu’est-ce que le care ? Souci des autres, sensibilité, responsabilité, Payot, 2015

Nicolas-Le Strat Pascal
Expérimentations politiques, Fulenn, 2007
De la fabrication institutionnelle des impuissances à agir au développement d’un empowerment, les cahiers du commun, 2015 (en ligne blog.le commun)

Pétiau Anne et Poutau Lionel
Vivre en squat, une bohème populaire du XXIeme siècle, CNRS, 2014

Salignon Bernard
Qu’est-ce qu’habiter ? Ed Lavillette , 2010

Tronto Joan
Care et démocratique et démocratie du care, dans Molinier Pascale et al, Qu’est-ce que le care ? Souci des autres, sensibilité, responsabilité, Payot, 2015

Rouay Lambert Sophie
Où va la parole des SDF ? La marge peut-elle enfin instruire l’institutionnel ? Dans le Sociographe , Nouvelle gestion sociale des SDF, n°48, decembre 2014

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